Après « Timbuktu », le cinéaste mauritanien signe un film magnifiquement mélancolique, porté par une mise en scène envoûtante. Son parti pris esthétique n’édulcore jamais la force politique de son propos et questionne, dans le sillage de son héroïne solitaire et hors du temps, le déracinement africain et la persistance d’une culture ancestrale sacrifiée sur l’autel de l’exil.
(Xavier Leherpeur, L’Observateur, publié le 27/02/2024)